22 janv. 2023

Semaine du 16 janvier


Mardi matin 


Brigitte a inspecté le nichoir de la haie fruitière.

A l'ouverture, découverte d'un nid de guêpes abandonné !

avec ses alvéoles encore bien formées

Ces nids sont faits de papier mâché que les guêpes produisent elles-mêmes du printemps à la fin de l'été.

 Pour cela, elles arrachent des fibres végétales des écorces, des souches ou des morceaux de bois avec leurs mandibules

De retour au nid, elles l'étalent en fines couches, semblables à des feuilles de papier, toujours avec leurs mandibules. Les fibres sont alignées parallèlement pour renforcer la résistance 

Les nids de guêpes sont par nature légers, à la fois isolants 






 Le cycle de la guêpe

Au printemps, la reine sort de son hivernation et construit les premières alvéoles d’un nouveau nid dans lesquelles elle commence à pondre. 

Au bout d’un moment, en sortent des larves qui vont être nourries par la reine jusqu’à ce qu’elles deviennent des guêpes adultes. Ce sont toutes des femelles stériles, qui seront des ouvrières. Elles s’occuperont de la construction du nid, des soins aux larves et à la reine, de la recherche de nourriture, de la protection du nid, etc…   Seule la ponte reste la prérogative de la reine.

Les ouvrières ne vivant qu’une vingtaine de jours, la reine pond en permanence pour les remplacer. A la fin de l’été, le nid peut ainsi comporter plus de 5000 individus.

Mais, quand les températures chutent, la reine, au lieu de donner naissance à des ouvrières, va donner la vie à des mâles et à des femelles qui seront fécondées par les premiers. Ces guêpes femelles fertiles sont destinées à devenir des reines. Elles vont ensuite quitter le nid pour passer l’hiver dans un endroit sûr, comme sous les écorces d’arbres ou dans les crevasses des bâtiments.

Le reste de la colonie va mourir petit à petit, jusqu’à ce que le nid soit la seule preuve de l’existence de la colonie.  Un ancien nid est condamné à se décomposer, car il ne sera jamais repeuplé.

 Lorsque le printemps arrive, les reines  commencent à chercher des sites de nidification appropriés. Elles sortiront au printemps pour fonder leur nid.  

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Isabelle a arrosé sous la serre pendant la visite  de Chantal.

Lionel est venu encourager les jardinières qui ont commencé le désherbage de la haie fruitière. 

et il a proposé de jouer le photographe pour prendre les 3 courageuses à l'œuvre.
 Merci l'homme à la casquette !

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Samedi matin 


Il gèle et il gèlera ! Brigitte et Martine ont remis en place les voiles d'hivernage.  


Cette fois ci, c'est Gérard, l'homme au chapeau qui est passé nous voir. 
Suivi de Joël et de Lionel, car malgré le froid, il fait toujours bon discuter un brin au Jardin.  


Bien entendu, Chantal est, elle-aussi, venue faire son petit tour.
  Brigitte et Martine ont repris le nettoyage de la haie fruitière pendant que Didier cueillait la mâche sauvage.


2 cagettes comme celle là bien remplies !

La mâche est une plante annuelle qui a la particularité de démarrer son cycle (germination, croissance, floraison, fructification, mort) dès l’automne. C’est pour cela que l’on peut trouver ses rosettes de feuilles pendant tout l’hiver. 

La doucette est pleine de vertus.  Elle possède une teneur élevée en bêtacarotène, en  oméga-3, en  vitamines B1, B2, B3, B6 et acide folique. Elle contient 3 ou 4 fois plus de vitamine C que la laitue. Elle est également riche en fer, calcium, magnésium, potassium, zinc et cuivre.

A consommer sans modération  !




Brigitte et Didier ont déposé des feuilles sur la partie désherbée pendant que Martine plantait des bulbes pour fleurir le pourtour des pommiers au  printemps !

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Les gourmands pourront trouver une nouvelle recette de tian aux légumes testée et appréciée par Brigitte sur la page" Recettes"  du Blog.

https://jardin-oree-bourg-sautron.blogspot.com/p/les-recettes.html
 



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