Le carpocapse n'est pas un danger pour les arbres mais pour les récoltes qui peuvent être réduites.
Ils ne se conservent pas. On peut tout juste en faire de la compote après élimination des parties atteintes.
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Le cycle de vie du carpocapse
Il sort au printemps pour devenir adulte et s'accoupler avec une femelle. Environ 5 jours après, elle va pondre 50 à 80 œufs dans les jeunes fleurs et sur les rameaux.
9 à 15 jours plus tard, ces œufs donnent naissance à des larves.
La larve est alors une petite chenille au corps rose pâle et à tête brun foncé, qui part à la recherche d’un fruit pour s’y installer. C’est le « stade baladeur ».
Les larves se déplacent d'un fruit à l'autre, si bien qu'une seule larve peut endommager plusieurs pommes.
La phase suivante est la nymphose : la larve quitte le fruit par un fil
de soie, cherche un abri dans les replis de l’écorce des arbres et s’entoure
d’un cocon dans lequel elle se développera pour donner naissance à un insecte
adulte, l'imago.
Selon la date et la température, les larves «nymphosées» peuvent donner naissance à une deuxième génération la même année, ou entrer en diapause et donner naissance à un papillon seulement au printemps suivant.
Traitements bio du carpocapse :
- Ramasser les fruits tombés afin que les larves ne puissent pas ramper du fruit vers le tronc de l'arbre ou le sol pour passer l'hiver.
Lorsque les chenilles vont quitter les fruits vermoulus pour trouver un lieu d'hivernage dans l'écorce, elles auront tendance à se cacher dans le carton ondulé et à ne pas chercher plus loin.
En septembre et à la
fin de l'hiver, retirer le carton ondulé, ce qui élimine de nombreuses chenilles
hivernantes et l'infestation pour la saison suivante. Ecraser chenilles et cocons (ne pas les brûler car des auxiliaires s’y
abritent également) puis les remettre en place.
- Chauler les troncs au milieu de l'hiver et avant le débourrement (début mars) pour détruire les larves de certains insectes parasites (carpocapse notamment) mais aussi les formes hivernantes de la plupart des maladies fongiques, (tavelure,cloque, moniliose,chancre...) et les œufs de certains pucerons.
À noter que cette pratique se révèle également très efficace contre les auxiliaires de culture; son application doit donc rester raisonnée.
- Poser des pièges à glu sur les troncs. Comment faire sa glu.
- Favoriser les auxiliaires en leur créant des gîtes. Par exemple, les mésanges sont des prédateurs naturels des larves de carpocapse et de nombreuses autres chenilles. Les chauves-souris, très voraces, s’attaquent majoritairement aux insectes volant le soir ou la nuit comme le carpocapse.
Un abri pour les forficules (pince-oreilles) qui se nourrissent de ces chenilles, peut aussi être installé.
- Vers la mi-avril, installer des pièges à phéromones qui attirent les mâles. Cette méthode de capture n’est pas efficace si l’infestation est importante.
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