16 nov. 2020

Semaine du 9 novembre

Les activités de  la semaine 


Déstockage des feuilles


Catherine a chargé les feuilles déposées dans le récupérateur de pelouse 


puis les transportées près du fumier sur l'emplacement délimité par Robert
 

et  vers les plates-bandes
 
pour parfaire le matelas au pied des légumes avec l'aide de Lucia


Gérard est venu encourager les Jardinières


Repiquage des petits plants de salade par Brigitte 

Petits plants bien fragiles provenant des graines des salades de cet été 
qui se sont resemées toutes seules au gré des vents 

Repiqués et protégés par les feuilles, si l'hiver n'est pas trop froid, un chance de survie ?


Désherbage des plates-bandes par Laurence 

Laurence a  éliminé le maximum de racines de potentille rampante avec acharnement


Cueillette des dernières betteraves par Robert

Robert a récolté les dernières betteraves en les différenciant  des bettes. 
Faisant partie de la même famille, elles peuvent s'hybrider.

La bette et la betterave rouge dérivent toutes les deux de la betterave maritime 


Comme la betterave charnue est pour l'essentiel produite par un épaississement de l'hypocotyle, c'est-à-dire la partie de la tige située sous les cotylédons.... 


sa croissance se fait principalement au-dessus du niveau du sol..



La bette est cultivée pour ses feuilles. Celles-ci, de grande taille, ont un pétiole large et charnu qui peut être blanc, rouge, jaune… Le limbe  peut varier du blanc, vert-jaune au rouge vineux d'où la ressemblance avec les feuilles de betteraves quand celles-ci sont laissées en place un peu trop longtemps.   .



Récolte du jour à partager.
 
Les feuilles de betteraves se consomment comme des épinards, cuites avec un peu de crème fraîche, une noix de beurre, ou crues en salades pour les petites feuilles. 
Elles renferment des caroténoïdes comme la lutéine et la zéaxanthine, de puissants antioxydants.

Protection des artichauts en prévention du froid 

Sylvie a coupé les feuilles des artichauts  à 15 cm de hauteur,

a  lié  les feuilles pas trop sérrées 

  
les a  entourées avec un grillage à poule de 40 cm de hauteur, 
 rempli avec des feuilles mortes 
l

Aménagement d'un coin pépinière au jardin.

La préparation du coin pépinière a démarré cette semaine: Cette pépinière va pouvoir accueillir les plants en attente de place définitive, qu'il s'agisse des repousses ou semis du jardin de l'orée du Bourg ou des dons des adhérents.

L'emplacement a été  choisi en continuité avec la plate-bande  6


puis délimité par Brigitte, 


Le terrain a été préparé par Sylvie et Lucia 

Comme dans la majeure partie du jardin, la terre est argileuse et tassée, les racines sont peu nombreuses et les vers de terre.absents.

Par conséquent, bêchage et désherbage sont au programme pour décompacter la terre,


enrichie ensuite avec les tontes de pelouse de la Vicairerie 
(bien décomposées, donc à point).

Les repousses de fraisiers et d'autres plants. vont  pouvoir être installées rapidement.

Avez-vous des plants, des boutures qui pourraient être utiles au jardin ?
Nous pensons aussi à des boutures de cassissiers et de groseilliers qui seront mises dans les haies fruitières.

Nous attendons vos idées, vos propositions sur le blog (en commentaires).


Marquage par Robert des emplacements des arbres le long de la haie des Glycines

  Frênes/charmes/saule sont  prévus . 
Encore des trous à creuser !

A propos des trous déjà creusés sur 50 cm de profondeur..
Après les pluies de dimanche matin, ce sont plutôt des petites piscines !



La corvée du tas près du composteur 


Brigitte et Martine ont trié les mottes de terre : racines dans le composteur et terre sur les buttes de terre végétale. 




La vidange de la cuve 2

Didier a installé un système de tuyaux en direction du  regard de gouttière 


Transports en tout genre  !

Le banc donné par Sébastien, notre ex-voisin bricoleur, est remorqué par Bruno,  
moteur à bras 100% écologique 

et déposé pas très loin du banc bleu.

Oeuvre d'art  ? Peut être... Le bac 1 est prêt à partir ..

en brouette vers son emplacement définitif
 

Mise en place des parpaings  pour surélever et protéger le bac


et d'un !


Vincent et Robert sont allés chercher des troncs de châtaigniers 
 Livraison de la 1ère remorque 


et de la 2ème !


Atelier bacs en bois

C'est parti pour le 2ème bac .. Prise de côtes par Martine 


à la découpe ...


Mise en place des lattes récalcitrantes par le golfeur !


Clouage ...


 !

2ème bac terminé, parti retrouvé le premier.
 
3ème bac pris en main par Didier et Martine 

Didier au marteau 


Passage du relais à Dominique, Clément et Gauthier pour le choix des planches 


 découpées par Clément à la scie sauteuse .  


 Gauthier a appris à manier la scie sauteuse sous l’œil attentif de Dominique toujours prêt à transmettre les règles du  bon usage des outils. 


C'est tout un art de clouer sans tordre les pointes !


Une cabane pour hibernage d'un hérisson




Bruno a  préparé ce petit coin bien tranquille 

avec son petit tunnel recouvert de feuilles



Le hérisson est un auxiliaire du jardinier car il  limite considérablement la présence et les dégâts des limaces et des escargots. 

C'est un animal semi-nocturne, il dort la majeure partie de la journée et chasse la nuit venue sur un territoire de 3 à 10 ha, d'où son besoin de se déplacer de jardin en jardin. 

La période idéale pour le voir actif est la tombée de la nuit du mois d’avril jusqu’au mois de septembre. Il fait alors beaucoup de bruits, :grognant, soufflant, et s'il est inquiété il pousse de petits cris et se met en boule.

Quelques semaines avant l'hibernation, le hérisson réalise une vraie cure de grossissement pour avoir suffisamment de réserves graisseuses où il puisera l'énergie nécessaire.

Le hérisson hiberne pendant la période où il trouve peu de nourriture, approximativement d'octobre/novembre à mars/avril

Pas d’hibernation sans nid bien isolé du froid !

 À l’arrivée de la mauvaise saison, vers la fin du mois de novembre, le hérisson  choisit de préférence un endroit déjà abrité, comme une cavité sous un tas de branches mortes ou un tas de bûches, entre des grosses racines ou, pourquoi pas, un terrier abandonné.

Le lieu une fois trouvé, il part à la recherche de matériaux de construction étanches et isolants : feuilles mortes, herbes et fougères. Il les transporte dans sa gueule jusqu’au site de nidification puis les assemble en les empilant en un gros tas de 50 à 60 cm de large. Les matériaux sont imbriqués les uns dans les autres de manière à former une structure solide, résistant aux intempéries.

 Le hérisson pénètre ensuite dans le tas de feuilles en formant un petit tunnel puis bouge à l’intérieur pour en moduler l’espace et resserrer les parois, dont l’épaisseur est de 15 à 20 cm. Quelle que soit la température extérieure, celle de l’intérieur du nid restera constante, aux alentours de 1 à 5 degrés. Cette isolation est utile pour protéger l’animal non seulement du froid mais aussi des périodes de chaleur qui le feraient se réveiller inutilement.

Une fois le nid terminé, le hérisson s’y réfugie. Il est très rare de trouver plusieurs hérissons dans un nid. Si cela arrive, cela est dû au manque de sites adéquats pour la nidification (si les animaux ne peuvent sortir d’un jardin fermé, par exemple) ou au manque de matériaux de construction.



Lorsque la luminosité diminue et que la température extérieure chute aux alentours de 15 degrés, le hérisson commence tout d’abord par entrer en pré-hibernation, une période pendant laquelle il est en semi-éveil.

 Puis il entre en profonde léthargie : sa température baisse petit à petit, pour se stabiliser à  sa température corporelle « idéale »  d’environ 4 degrés. 

Toutes ses fonctions vitales sont ralenties. Les pulsations cardiaques passent de 120 à 20 battements par minute et sa respiration ralentit au point de ne plus effectuer que 2 mouvements respiratoires par minute !

Quand les températures chutent dangereusement, cela  induit un "réveil  salvateur" » du hérisson pour que son corps se réchauffe, avant qu'il ne retourne dormir d’un profond sommeil.

Comme le petit animal ne se nourrit plus, c’est sa graisse corporelle qui fournit l’énergie lui permettant de survivre. Ce sont les réveils qui lui font dépenser le plus d’énergie : 85 % de toute l’énergie consommée lors de l’hibernation ! 

Et c’est pourquoi il ne faut jamais réveiller un hérisson qui hiberne : il brûlerait ses réserves inutilement et risquerait de ne plus être capable de se réveiller à l’arrivée de la belle saison.

Un hérisson bien préparé à son hibernation pèse en général aux alentours 850 grammes. A son réveil, il aura perdu plus de 300 grammes, soit 40 %de son poids !

Les animaux considérés comme hibernants et qui entrent en  véritable léthargie sont : les marmottes, les loirs, les lérots, les spermophiles, les hérissons, le tenrec, le setifer, l’engoulevent de Nuttall, les moufettes, ainsi que certains hamsters, souris, chauve-souris.

Un animal que certains considèrent à tort comme un hibernant est l’ours. En effet, bien que ses fréquences cardiaques ralentissent, ses organes vitaux restent à une température normale pour qu'il puisse se reveiller en cas de danger. L’ourse donne même naissance aux petits pendant l’hiver. 

Les ours  sont des semi-hibernants, comme  les blaireaux, les ratons laveurs et les opossum. On  parle alors d'hivernation  :   Entrecoupée de nombreux réveils et accompagnée d’une hypothermie modérée, l'hivernation n’entraîne pas une interruption de toutes les activités.  

(Selection des ressources sur Wikipedia)


 la pancarte est en place ...  La cabane est prête  à accueillir un hérisson cet hiver.

En attendant, nous respecterons les environs pour  favoriser sa venue !


1 commentaire:

  1. Bravo le commentaire sur le hérisson, les hibernants et les hivernants.
    La base du grillage a été coupée pour qu'il puisse voyager au-delà du jardin partagé.

    RépondreSupprimer