Durant la semaine, petits tours dans les bois pour Bruno...
qui a récolté du levain forestier pour ensemencer le Jardin avec de la litière et de l’humus avec ses micro-organismes associés.
La technique du levain forestier
Simple à mettre en œuvre quel que soit le site considéré, elle permet un enrichissement rapide du milieu en bactéries, amibes, protozoaires, collemboles, spores de champignons et bien d’autres encore !
Comment procéder ?
Rendez-vous avec un récipient opaque dans une forêt. En poussant les feuilles mortes par endroits, il suffit de prélever, ici et là (pour optimiser le nombre d’organismes collectés) la litière et les premiers centimètres de terre, l’ensemble formant tout simplement le levain.
Le transport se fait rapidement sans exposition à la lumière ni à la chaleur, les formes de vie collectées étant fragiles et lucifuges.
Bruno a déposé du levain forestier dans l'espace sauvage
De même que ce levain aura été prélevé en surface, il sera déposé en surface, à raison de quelques petits agrégats de terre.
Pailler rapidement avec des feuilles mortes (ou tout autre matériau organique) et arroser. La vie fera le reste.
L’eau va entraîner les particules à diverses profondeurs. Certains organismes ou spores trouveront alors les conditions pour s’associer, vivre et croître. Ils se multiplieront pour ensemencer le milieu, à l’image d’une mère de kéfir ou d’un levain de boulanger faisant la boisson pétillante et le bon pain.
Extrait du livre « Jardins-forêts » de Fabrice Desjours – Edition Terran
Disponible à la bibliothèque de Sautron
Dans un des bacs surélevés dont le contenu s'était tassé,
Bruno a mélangé le levain récolté avec de la terre végétale.
Le bac est de nouveau bien rempli.
Le prunier de Fatima, le poirier de Juliette et le noyer de Bruno
ont également eu droit à leur potion magique !
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Mercredi matin
Le grand déménagement sous le grand vent !
Martine a transporté sur une brouette, le plancher de l'abri de jardin préparé par Bruno,
qui était stocké contre le mur de la Vicairerie.
Bruno a l'oeuvre avec une autre charge
une cloison en balade !
Le tout est arrivé a bon port !
Mais il reste à empierrer les abords du mur de la Vicairerie qui ont été dégagés et qui sont détrempés.Les cailloux trouvés dans les plates-bandes ont trouvé leur utilité !
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Bruno
et Martine ont complété les plantations
avec des orangers du Mexique et des photinias
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Jeudi matin
Gérard et Bruno sont allés chercher des palettes, des grands éléments en bois
qui serviront aux éco-constructions,
et des tuiles cassées chez un couvreur du coin.
Déchargement exprès !
Les 2 acrobates vérifient l'état de la cuve 2 que Gérard va récupérer pour son jardin lors d'une prochaine visite.
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Samedi matin
Sylvie et Elodie ont trouvé quelques emplacements libres pour planter des eleagnus dans la haie brise vent.
Lucia a planté des gousses d'ail au pied du poirier.
L’ail a des vertus antibiotiques grâce à ses composés soufrés et permettrait de lutter contre les maladies cryptogamiques de certains fruitiers. L’association de l’ail avec tous les fruitiers est donc conseillée, n’hésitez pas à en mettre au pied des fruitiers. Vous pourrez comme cela venir récolter de l’ail et et laissez quelques bulbes en terre : c’est une bonne façon de cultiver l’ail !
Sylvie a planté des fèves au pied du noyer
L'ail et les fèves ne doivent pas cohabiter.
La fève est une légumineuse.
elle est donc particulièrement riche en protéines.
Elle contient également des vitamines
(notamment B et C), des minéraux essentiels ainsi que du magnésium.
Ces plantes ont la capacité de fixer l'azote de l'air dans le sol, le rendant ainsi assimilable par les plantes.
L'azote est un nutriment essentiel
pour les plantes, car c'est l’un des principaux
constituants des protéines. Une nutrition limitée en azote réduit
donc la teneur des feuilles en chlorophylle puis la photosynthèse. Les racines des légumineuses sécrètent des substances qui
attirent les bactéries du genre Rhizobium présentes dans
le sol.
Les bactéries, en
symbiose avec les légumineuses, s'installent au niveau des racines et créent des nodosités (des petites boursouflures contenant des cellules racinaires et bactériennes) qui transforment l'azote de l'air en ammoniac. directement assimilable par les plantes.
Celui-ci arrive aux feuilles par la sève brute que les plantes utilisent pour synthétiser des protéines, dont la chlorophylle.
En échange, les feuilles fournissent aux racines la sève élaborée, qui contient des glucides. Une partie est donnée aux bactéries pour leur servir de source d’énergie.
Nodosités sur les racines de féveroles
Les plantes de la famille des Fabacées
(anciennement appelées Légumineuses) vivent en symbiose avec les bactéries du
genre Rhizobium.
Ce sont plus particulièrement les plantes des
sous-familles Papilionacées (haricot, pois, fève…)
et Mimosacées (arbres et arbustes dont le mimosa).
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Atelier semis
Effervescence autour de la table à semer !
Didier, Robert, Alain, Sylvie, Dominique et Gauthier ont rempli de terreau les plateaux de semis et les godets.
190 salades, une graine de laitue Batavia Reine des Glaces par pot.
La laitue Batavia Reine des Glaces, riche en vitamines, potassium, magnésium, donne une pomme compacte aux feuilles vertes, tendres et très croquantes. Elle est très sensible à la chaleur.
L'assortiment de graines de basilic a été semé dans les plus grands godets.
20 pots de basilic : 4/5 graines par pot
Cela demande une certaine agilité car les graines de basilic sont petites
(800 graines/gramme) !
L'assortiment est composé de :
Grandes feuilles, port buissonnant.Très productif.
Variété à feuilles vertes, tige violette et fleurs mauves aux tiges teintées de pourpre. Parfum évoquant la cannelle et le clou de girofle.
Basilic à très petites feuilles.
Il forme une belle boule et se prête bien à la culture en pots.
Pourpre
Extrêmement décoratif,très parfumé,
peut aisément trouver sa place dans des plate-bandes de fleurs.
Basilic à petites feuilles pointues, vert pâle, au délicieux parfum de citronnelle.
Marseillais
Variété compacte à petites feuilles. Très parfumé.
Bravo aux semeurs !
Placés dans les bacs en plastique sur un lit de gravier, les godets vont partir en pension chez Robert et Alain.
Les laitues supportent la véranda ou la serre.
Le basilic a besoin de beaucoup de lumière (fenêtres au sud), d'une température optimale entre 18 et 20° et d'humidité (arroser souvent avec un pulvérisateur)
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Et voilà à quoi ont servi les tuiles récupérées jeudi dernier !
Lucia et Brigitte les ont pilées et ajoutées le long du mur de la Vicairerie
pour assécher le terrain.
Elles ont aussi récupéré la terre des mottes d'herbe
avec le tamis et beaucoup de difficulté car le tout est très humide.
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Atelier abri de jardin
La décision est prise ! L'abri de jardin sera posé sur des parpaings.
Philippe, un ami de Bruno est venu renforcé l'équipe
et prodigué ses précieux conseils
Les parpaings sont disposés aux emplacements des montants du plancher
Philippe et Bruno ont fêté l’évènement tant attendu : les premiers parpaings sont en place !
La mise à niveau des parpaings démarre
avec l'aide d'Alain
Pose de la première partie du plancher par Martine et Bruno !
Vérification des niveaux par Alain, suivie de petits réajustements et c'est tout bon !
Clément, Gauthier et Dominique ont enlevé les lattes de la structure récupérée
La base servira à compléter le plancher de l'abri.
Lucia, Didier et Robert ont ramassé 2 cageots de choux kale et de cardes qui seront partagés.
Nous avons inauguré notre petit tour du jardin de fin de matinée,
comme prévu désormais chaque premier samedi du mois.
Première étape autour de l'abri de jardin pour expliquer le projet à l'ensemble des jardinier(e)s
Puis autour des haies fruitières
Chacun a pu constaté que le Jardin partagé a bien évolué
et nous allons continuer sur notre lancée !
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Petit post final
Nous recherchons
- des bouteilles en plastique 1, 5 litres (pour plantations et boutures)
- 5 litres (cloche)
- des pots en plastique noir d' une dizaine de centimètres de haut ( pour boutures à vendre durant la journée portes ouvertes).
Merci de les apporter au jpp le mercredi ou samedi.
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