La technique du levain forestier
Simple à mettre en œuvre, quel que soit le site considéré, elle permet un enrichissement rapide du milieu en bactéries, amibes, protozoaires, collemboles, spores de champignons et bien d’autres encore !
Comment procéder ?
Rendez-vous avec un récipient opaque dans une forêt. En poussant les feuilles mortes par endroits, il suffit de prélever, ici et là (pour optimiser le nombre d’organismes collectés) la litière et les premiers centimètres de terre, l’ensemble formant tout simplement le levain.
Le transport se fait rapidement sans exposition à la lumière, ni à la chaleur, les formes de vie collectées étant fragiles et lucifuges.
De même que ce levain aura été prélevé en surface, il sera déposé en surface, à raison de quelques petits agrégats de terre.
Pailler rapidement avec des feuilles mortes (ou tout autre matériau organique) et arroser. La vie fera le reste.
L’eau va entraîner les particules à diverses profondeurs. Certains organismes ou spores trouveront alors les conditions pour s’associer, vivre et croître. Ils se multiplieront pour ensemencer le milieu, à l’image d’une mère de kéfir ou d’un levain de boulanger faisant la boisson pétillante et le bon pain.
Extrait du livre « Jardins-forêts » de Fabrice Desjours – Edition Terran
Disponible à la bibliothèque de Sautron
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