L'abri de jardin ...
Pose de la 2ème partie de la cloison latérale par Vincent et Martine.
Les supports entre les 2 cloisons ont été mis en place.
Bruno penserait il à une autre utilisation du cabanon ?
Martine a vite fermé "le bar" !
Lionel a même aidé à placer la dernière un peu rebelle !
Découpe des poutres supportant les tôles
Après leur fixation par Vincent, Bruno a testé à ses risques et péril !
Alain a récupéré le bois des palettes pour continuer la construction de l'abri.
Didier et Catherine ont regroupé les 2 tas de terre végétale
Didier a aussi étalé les feuilles sur la totalité de l'emplacement de la serre.
Désherbage des pépinières par Sylvie : de l'intérêt des entourages amovibles ! Préparation des plates bandes par Robert qui a enfoui les engrais verts.
La terre s'est bien améliorée par rapport à l'an dernier. Elle est plus meuble et la potentille est moins abondante.
Les semis de basilic ont démarré,
et les pommes de terre sont à germer chez Robert en attendant leur arrivée au Jardin aux beaux jours de printemps !
Grande activité aussi au niveau de la PB6 : désherbage des bordures par Didier, récupération de la terre des mottes d'herbe par Fatima et Elodie a inauguré la grelinette.
La grelinette est une fourche bêche munie à sa base de trois à cinq dents biseautées recourbées et tranchantes et de deux manches latéraux. Elle .permet d’ameublir le sol en profondeur sans retournement, évitant ainsi de bouleverser les différentes couches qui le composent.
L'arrachement de mottes par ce système de levier a un effet d'aération du sol jusqu'à la profondeur atteinte par les dents, ce qui offre de l'oxygène au sol et aux organismes qui en ont besoin pour bien se développer et y travailler.
Cette manière de travailler préserve l'écosystème du sol.
Le travail d'ameublissement de la terre avec une grelinette est rapide et demande moins d'effort qu'avec une fourche bêche.
Bonne surprise ! Joël est venu faire un tour avec Louise très intéressée par la nature et le jardinage.
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Samedi après-midi
16 adhérents ont participé à une formation pour s'initier à la taille et à la mise en forme des arbres fruitiers.
Patrice, ancien arboriculteur, a tout d'abord présenté le développement des arbres fruitiers à pépins, leur évolution et les principes de base de leur taille.
Après la théorie, passage à la pratique autour des pommiers du jardin !
Tout d'abord, désinfection des outils de coupe à l'alcool à brûler pour éviter de propager les maladies et champignons d'un arbre à l'autre.
Ils devront également être très bien affûtés afin de permettre une coupe franche et nette.
Privilégier les outils à lames franches mieux adaptés pour une coupe nette et précise sans écrasement du tissu végétal.
Les outils à enclume risquent d' endommager le tissu végétal de l'arbre. Ils ne doivent donc être utilisés que pour couper du bois mort, sec ou dur.
Patrice a bien insisté sur l'observation de l'arbre, son orientation par rapport au vent et au soleil, son architecture générale.
La taille doit augmenter la pénétration de la lumière et permettre la bonne circulation de l’air à travers sa ramure.
Reconnaître les différents organes du pommier est également important :
- les éléments fertiles : les branches qui donneront des fruits
- les éléments stériles qui assureront la croissance de l'arbre
La taille consiste à garder un équilibre entre vigueur (bois) et la mise à fruits.
En effet, le développement des organes végétatifs et celui des organes de reproduction se concurrencent mutuellement :
- Les yeux situés sur les rameaux aux emplacements ou l'afflux de sève est important évoluent vers la production de bois.
- Les yeux régulièrement alimentés et sans excès se transforment facilement en dards ou en boutons à fruits.
Yeux à bois
Chez tous les fruitiers, ce sont les bourgeons végétatifs. Petits et fins, ils ressemblent à des écailles. Ils sont présents sur toute la longueur des rameaux à bois et à leur extrémité. Après la taille, ils peuvent évoluer en toutes sortes de rameaux : dard, brindille, rameau à bois...
Dard
Le dard résulte de la transformation d’un
bourgeon à bois qui n’a reçu qu’une faible
quantité de sève. C'est un rameau très court portant un bourgeon pointu végétatif, mais capable d'évoluer l'année suivante en bourgeon à fleur. Ne pas tailler.
Le dard couronné ayant évolué en rameau fertile, porte un bourgeon à fleurs. Ne pas tailler.
Bourgeons floraux
Bourgeon fructifère, qui porte les fleurs. Il est plus gonflé et rond que le dard.
Bourse
Chez les fruitiers à pépins, renflement et cicatrice laissés sur le rameau par le ou les fruits portés l'année précédente. Le rameau portant une bourse reste fructifère pendant plusieurs années. Ne surtout pas tailler.
Rameau gourmand
Rameau fort, de 60 cm à 2 m de long environ, qui a reçu une très grande quantité de sève du fait de son emplacement (coude d’arcure, partie supérieure du végétal), ou suite à une taille sévère non raisonnée.
Chez les arbres fruitiers, les gourmands sont des branches à bois qui détournent la sève des tiges et rameaux productifs. qu'il vaut mieux supprimer pour favoriser la croissance des branches fruitières.
Maintenant, il reste plus qu'à mettre en pratique sur les pommiers du jardin
Patrice à l'oeuvre sur le premier pommier..
et chacun a donné son avis sur les coupes à effectuer sur les autres pommiers : validées par Patrice !
Sur le poirier de Juliette, Patrice a conseillé de courber, à l'aide de ligatures, les branches de façon à stimuler la production de fruits grâce à une meilleure diffusion de la sève vers les boutons à fruits.
Un grand merci à Patrice qui a transmis avec enthousiasme sa science de la taille des arbres fruitiers à pépins !
Ses bons conseils : prenez du recul pour observer l'arbre, puis suivez les branches, repérer les éléments fertiles et parfois ...
3 coups de sécateurs et c'est bon !
et aux participants heureux d'avoir acquis de nouvelles connaissances.
A eux de jouer !
Très claires tes explications sur les organes des arbres fruitiers. merci Martine.
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