Un certain nombre de vers attaquent les racines des légumes et des arbres ainsi que les tubercules : ils sont à détruire en cas de rencontre lors de la préparation du sol et à rechercher en cas de mort des légumes plantés.
Nous comptons sur la mise en place de zones "No tonte", de nichoirs, de la zone sauvage pour développer une flore et une faune variées assurant la résilience d'un éco système varié et équilibré à même de réguler les populations suivantes :
La larve de hanneton
La larve du hanneton peut rester en terre durant 3 ans dans le jardin et faire des dégâts sur les légumes racines, de plus en plus importants à chaque printemps.. Elles s'enfoncent en hiver dans le sol jusqu’à 80 cm en sol sableux et remontent au niveau des racines superficielles en saison de végétation.
Des pulvérisations d'ail pressé sur les plantes décourageraient ces vers.
Le hanneton commun est peu visible le jour, il se déplace à la tombée de la nuit en volant bruyamment.
Attention ! Ne pas confondre la larve du hanneton avec celle de la cétoine dorée.
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La larve de cétoine dorée
Les larves de cétoine ont de courtes pattes (plus courtes que la largeur du corps).
Elles décomposent les déchets végétaux et s'avèrent précieuses dans un tas de compost.
quant à la cétoine adulte, elle pollinise les fleurs... Protégez-la !
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La larve de cétoine grise ou funeste
La Cétoine grise, également appelée « Cétoine Funeste » ou « Drap Mortuaire » (en raison de sa livrée), est un petit coléoptère, cousin de la cétoine dorée.
La larve de la cétoine grise ressemble à celle de la cétoine dorée.
Elle peut atteindre 3 cm de long.
Elle se développe dans le compost, le fumier ou les déjections d'animaux herbivores. Elle participe activement à la décomposition de cette matière organique.
La cétoine grise adulte est plus ou moins noire avec des points blancs, au nombre variable, sur les élytres.
Elle se nourrit des pétales et des organes reproducteurs des fleurs, créant des dégâts dans les jardins et vergers qu'elle envahit de plus en plus.
Après l'accouplement, la femelle pond dans le sol, de préférence humifère. La larve y reste parfois jusqu'au printemps suivant
Elle va ensuite se transformer en nymphe avant de prendre son envol en adulte et recommencer le cycle de reproduction.
La lutte contre les cétoines adultes est difficile. Les traitements phytosanitaires sont à proscrire car les fleurs visitées par les cétoines le sont aussi par les insectes pollinisateurs.
Sur les petites surfaces on peut récolter manuellement les adultes sur les fleurs.
Leur seul prédateur connu est une sorte de guêpe, la scolie hirsute, en voie de disparition.
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La scolie hirsute
C'est une guêpe solitaire immédiatement repérable grâce à sa taille respectable mais surtout aux deux larges bandes jaune vif qui barrent son abdomen. Elle se distingue encore, d’où son qualificatif, à sa pilosité dense qui brille au soleil sur l’ensemble du corps.
Ses solides antennes repèrent sous terre, les larves de coléoptères, amatrices de racines, Elle creuse alors jusqu’à les trouver et pondre un œuf sur chacune d’elles. Il se transformera l en larve qui se nourrira elle même de la larve du cétoine et provoquera sa mort.
Problème, cette petite guêpe est en voie de raréfaction en raison de la diminution de son habitat et donc de sa nourriture et de ses sites de reproduction.
Elle butine des fleurs des familles des astéracées (chardon, le séneçon, la tanaisie), des crassulacées et liliacées et a besoin pour se reproduire de terrains secs et meubles et ensoleillés.
Nous allons conserver les zones où l'herbe poussera sans être tondue pour multiplier les sources de nourriture de cette guêpe et allons entretenir un espace sec, meuble et ensoleillé.
Dans vos jardins, laissez aussi une part aux plantes spontanées pour augmenter les chances de survie de ces insectes.
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Les larves de taupin
Les larves de taupin sont jaunes, fines et allongées (1 à 2 cm).
Elles sont d’autant plus nuisibles qu’elles conservent ce stade durant 4 ans
Leur cuticule est très résistante, ce qui leur vaut le surnom de « vers fil de fer ».
Elles préfèrent les sols cultivés aux zones en friches et détruisent racines, bulbes et autres rhizomes pour se nourrir.
Si une salade dépérit, la déterrer et fouiller la touffe de racines.
Lutte :
Les prédateurs
du taupin sont surtout les oiseaux, les taupes les musaraignes.
Pulvérisation avec du purin de fougère, piégeage avec des rondelles de pomme de terre relevées régulièrement.
Le taupin adulte est un coléoptère de forme allongée de 1 cm de longueur.
Les taupins ont la particularité de pouvoir se projeter en l'air lorsqu'ils sont sur le dos, afin de retomber sur leurs pattes.
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Les larves de tipule
Les larves de tipule ressemblent à des gros vers gris terreux , sans patte, de 2 à 3 cm de long. On distingue difficilement leur tête qui est rétractile.
Prévention et lutte contre les larves de tipules
Aucun traitement ne semble être efficace pour lutter contre les larves de tipules.
Elles sont cependant très sensibles à la dessiccation du sol. En prévention, semer sur un sol drainé.
Les éliminer lors des travaux du sol.
Favoriser la présence des prédateurs naturels des larves de tipules : les oiseaux (merle noir, étourneau sansonnet...) mais aussi les batraciens (grenouille, rainette, crapaud...), les taupes, les musaraignes, les hérissons et les chauves-souris qui chassent les tipules adultes.
Les tipules adultes sont inoffensifs.
Ce sont de grands diptères ressemblant à des moustiques géants pourvus de longues pattes. Ils sont aussi connus sous le nom de cousins.
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La chenille d'hépiale ou louvette
ou ver à salade
C'est une chenille terricole de couleur blanchâtre, à la tête brune, longue de 3.5 cm au comportement hyperactif. Elle s'attaque aux racines des salades, fraisiers, dahlias, pivoines et muguets provoquant un flétrissement de la plante.
Moyen de lutte : quand une plante meurt, rechercher le coupable et détruire, lors des travaux du sol, détruire.
Adulte, c'est un papillon nocturne.
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Les œufs de la piéride ne mesurent pas plus d’un mm de longueur.
En une semaine à 10 jours, les chenilles vertes sortent des œufs ...
et se nourrissent des feuilles de chou avec une grande voracité.
En grossissant, elles deviennent vert-jaune avec des taches noires et des poils sur leur corps.
Le stade larvaire dure environ un mois. A la fin de leur développement, elles mesurent 4 cm.
Elles quittent alors la plante nourricière pour se transformer en chrysalide d'où émergera un papillon au bout de 2 semaines environ.
On reconnait la piéride du chou par sa couleur blanche et aussi par la bordure noire de ses ailes antérieures. On distingue les femelles par la présence de trois autres taches noires sur les ailes antérieures que les mâles n’ont pas.
En France, on considère que la piéride du chou peut avoir au moins trois générations par an. Il faut compter entre 25 et 60 jours de l’œuf au papillon. Ce dernier pourra à son tour pondre pendant les trois semaines que compte sa vie d’insecte volant.
La seconde génération de piérides prend généralement son envol en juillet/août, puis pondra une dernière fois et cette fois-ci, une grande partie des papillons hiverneront dans leur chrysalide.
En pratique, les pontes et les éclosions s’étalent tout l’été de mi-mai au début de l’automne. Ainsi, les choux peuvent être attaqués toute la saison estivale au potager. Mais ces dernières années, on les voit de plus en plus tard. En 2021, les piérides étaient encore en action… sous la neige !
Plantes répulsives contre la piéride :
Il existe un grand nombre de plantes comme l’absinthe, la mélisse, la menthe, les cosmos, la sauge, la tomate ou encore le thym.
Comme pour les pucerons, les capucines attirent les piérides qui, pendant ce temps, ne vont pas sur les choux !
Les œufs de la piéride ne mesurent pas plus d’un mm de longueur. 
et se nourrissent des feuilles de chou avec une grande voracité. 
Super cet article ! À avoir bien en tête qd on jardine.
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